Les plantes, comment se nourrissent-elles... et nous?
- Emma
- 13 sept. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 heures
On pourrait croire que les plantes dépendent de nous pour les nourrir, mais en réalité, c'est le contraire. Les plantes sont « autotrophes » ce qui veut dire qu'il produisent leur propre alimentation à partir du soleil, du dioxyde de carbone (CO2) et de l'eau. Par contre, les êtres humains sont « hétérotrophes » puisque notre nourriture provient de l'extérieur et nous ne pouvons pas survivre sans manger des plantes ou des produits dérivés des plantes. Si nous sommes carnivores, nous mangeons aussi des animaux qui, eux-mêmes, consomment des plantes.

Comment les plantes convertissent-elles les ressources naturelles en alimentation ? Tout se passe dans des chloroplastes, des structures cellulaires minuscules localisés dans les parties vertes de la plante. Dès que le soleil se lève, des molécules chlorophylliennes (vertes) situées dans les chloroplastes absorbent de la lumière. En plus de la lumière fournie par les photons, la photosynthèse nécessite du dioxyde de carbone absorbé par les stomates (des pores microscopiques dans les feuilles), de l'eau et des minéraux fournis par les racines. La photosynthèse a lieu en deux phases complémentaires et simultanées. C'est un processus extrêmement complexe. Cependant, pour faire simple, lors de la phase photochimique, qui se déroule en moins d’une seconde, l’énergie lumineuse est convertie en énergie chimique. La phase métabolique, qui dure au moins une minute et peut dépasser une heure, utilise cette énergie chimique dans la réduction du CO2 et ensuite la formation du glucose. Le dioxygène produit sera rejeté. Une fois que le soleil se couche, ce processus s'arrête. Ce processus miraculeux constitue la base de la vie sur terre. Il nous fournit de l'oxygène que nous respirons et de la nourriture que nous mangeons.

Le glucose est le produit primaire de la photosynthèse. Par une sérié de réactions chimiques élaborées, ce glucose est transformé en d'autres composants pour la plante. Ceci comprend les glucides, les lipides, les protides et les minéraux nécessaires pour la survie de la plante. Dans un deuxième temps, les molécules telles que les terpènes, les alcaloïdes et les phénols, sont produits. Ces composants, appelés des métabolites secondaires, sont souvent spécifiques à la plante et à son adaptation à son environnement. Les flavonoïdes constituent un exemple d'une métabolite secondaire et sont connus pour leurs propriétés anti-inflammatoire, anti-cancérogène et antioxydant [1].
De leurs graines aux feuilles, et de leurs fruits aux racines, les plantes nous nourrissent ainsi que les animaux qui nous entourent. La prochaine fois que vous mordez dans une carotte, une pomme ou bien un steak, pensez à ce processus incroyable unique aux plantes.
Pour en savoir plus sur les composants antioxydants des plantes, cliquez ici.
[1] Panche AN, Diwan AD, Chandra SR. Flavonoids: an overview. Journal of Nutritional Science. 2016;5:e47. doi:10.1017/jns.2016.41